Je ne sais plus pourquoi je t'aime
Gabrielle Zevin
Résumé:
Je suis en train de descendre l'escalier du lycée et la seconde d'après, je tombe la tête la première. Quatre années de ma vie s'effacent et à mon réveil à l'hôpital, James Larkin me sourit. Il sent la fumée de cigarette, les draps fraîchement lavés, laissés à sécher au soleil. Évidemment je tombe folle amoureuse. Je nage dans un brouillard heureux. Mais la vie ne peut pas continuer comme ça. Amnésique ou pas, il faut que je sache quel genre de fille j'étais avant. Je me lance alors dans une enquête sur moi-même.
Qui es-tu vraiment, Naomi Porter ?
Qui es-tu vraiment, Naomi Porter ?
Mon avis:
Cela faisait très longtemps que je voulais lire ce livre, malheureusement je ne le trouvais nul part. Alors quand j'ai réussi à dénincher un exemplaire tout gondelé et taché de café, aucune importance, j'ai sauté sur l'occasion.
J'en sors vraiment avec un bon sentiment. Ce n'est pas le livre du siècle mais c'est une lecture agréable et prenante. Au début, c'est vrai, j'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire. Je la trouvais un peu superficielle mais plus on avance plus elle devient intérressante et profonde, je trouve .
Cette histoire aborde énormement de thèmes et ça m'a énormement plu. On peut le lire vraiment sous différents angles. Il aborde déjà le thème de l'abandon, de l'oubli et il l'aborde avec justesse et sensiblité. Le message qui ressort de ce livre est vraiment beau et fort. Il y a une citation en particulier qui a finis d'achever ma réticence face à ce livre et qui m'a mis les larmes aux (oui, oui...) :
Tout finit par s’oublier, de toute manière. D’abord, on oublie tout ce qu’on a appris : les dates de la guerre de Cent Ans, le théorème de Pythagore. On oublie surtout tout ce qu’on n’a pas vraiment appris mais juste mémorisé la veille au soir. On oublie les noms de pratiquement tous ses profs à part un ou deux, qu’on finira par oublier eux aussi. On oublie son emploi du temps de première, sa place dans la classe, le numéro de téléphone de son meilleur ami et les paroles de cette chanson qu’on a bien écoutée un million de fois. (...) Et finalement, mais lentement, tellement lentement, on oublie ses humiliations… même celles qui semblaient indélébiles finissent par s’effacer. On oublie qui était branché et qui ne l’était pas, qui était beau, intelligent, sportif ou pas. Qui est allé dans une bonne fac. Qui donnait les meilleures fêtes. Qui pouvait vous trouver de l’herbe. On les oublie tous. Même ceux qu’on disait aimer, et ceux qu’on aimait vraiment. Ceux-là sont les derniers à disparaître. Et ensuite, une fois qu’on a suffisamment oublié, on aime quelqu’un d’autre.
commentaires